Étude nationale : 4e trimestre 2022
• Au 4e trimestre 2022, l'indice de chiffre d'affaires (ICA) des TPE-PME françaises est de 105,3, soit une augmentation de 5,3% en valeur du chiffre d'affaires (CA) par rapport au 4e trimestre 2021. L'indice de chiffre d'affaires cumulé (ICAC) révèle que les entreprises de l'échantillon ont vu leur activité croître de 9,5% sur l'ensemble de l'année, comparativement à 2021.
• La comparaison avec les résultats de 2019 (cumul des quatre trimestres de l'année)*** permet de connaître l’évolution du CA des petites et moyennes structures nationales par rapport à un niveau d’activité d’avant-crise. Leur CA a progressé de 12,6% en valeur par rapport à 2019, ce qui équivaut à un taux de croissance annuel moyen de 4%. Ce résultat moyen masque toutefois des disparités en termes géographique et sectoriel comme le détaille la suite de l'analyse.
• Il convient également de noter que les résultats présentés dans cette analyse ne sont pas corrigés de l'inflation qui a progressé significativement sur les trois dernières années. En effet, selon les résultats de l’INSEE, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 5,9% en décembre 2022 sur les 12 derniers mois et de 8,7% depuis décembre 2019.
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
Au 4e trimestre 2022, les TPE-PME de toutes les régions enregistrent de nouveau une croissance d’activité en valeur par rapport au 4e trimestre 2022.
Les entreprises de Bourgogne-Franche-Comté (+7,1%) affichent la plus forte augmentation, suivies de celles d'Auvergne-Rhône-Alpes (+5,9%), de Nouvelle-Aquitaine (+5,7%), des Pays de la Loire (+5,5%) et de Corse (+5,5%). Les structures de Bretagne (+5,4%) et de Provence-Alpes-Côte d'Azur (+5,4%) enregistrent une performance au niveau de la moyenne française. Les TPE-PME du Centre-Val de Loire (+5,1%), d’Occitanie (+5%), du Grand Est (+5%) et de La Réunion (+5%) voient leur CA progresser moins rapidement qu’au niveau national ; celles d’Île-de-France (+4,9%), de Normandie (+4,8%) et des Hauts-de-France (+4,7%) affichent, quant à elles, les plus faibles hausses.
Si l’on compare les résultats à ceux du 4e trimestre 2019, les structures bretonnes (+16,4%) et de Nouvelle-Aquitaine (+15,9%) sont les plus dynamiques ; celles de Corse (+10,9%) et surtout d’Île-de-France (+8,6%) affichent les plus faibles croissances.
Pour plus de précision, les résultats sont détaillés dans les analyses régionales.
*L'indice de chiffre d'affaires (ICA) mesure l'évolution du CA moyen par entreprise entre une période (ici un trimestre) et la même période de l'année précédente, avec correction des jours ouvrés. **L'indice de chiffre d'affaires cumulé (ICAC) mesure l'évolution du CA moyen par entreprise de la période du 1er trimestre de l'année N au dernier trimestre présenté de l'année N, par rapport au CA moyen par entreprise de la même période de l'année N-1, avec correction des jours ouvrés. ***Afin de pouvoir comparer les résultats à un niveau d'avant-crise, nous avons calculé en complément une évolution de l'ICA et l'ICAC entre la dernière période disponible et la même période en 2019, pour les entreprises également présentes en 2019 (l'échantillon peut donc être légèrement différent).
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021
Les données proviennent de la base de données Statexpert, construite à partir des télédéclarations sociales et fiscales réalisées par les experts-comptables pour le compte de leurs clients, les TPE-PME. Les données présentées ici sont issues des informations provenant des déclarations mensuelles et trimestrielles de TVA (EDI-TVA). Il s'agit du chiffre d'affaires (CA) déclaré par les entreprises sur les déclarations de TVA des périodes concernées.
Les données trimestrielles sont basées sur un échantillon d'environ 575 000 entreprises au niveau national. Les données ont été calculées sur un périmètre d’entreprises présentes lors d’une période analysée et lors de la même période de l’année précédente, qui n’ont pas changé de code NAF et dont l’établissement principal n’a pas changé de département entre ces deux périodes. Les évolutions sont calculées en glissement annuel (une période par rapport à la même période de l'année précédente) et corrigées des jours ouvrés.
Les entreprises dont le CA mensuel ou trimestriel dépasse 3 fois l'écart-type du CA mensuel ou trimestriel moyen des entreprises du même secteur d'activité (niveau 1 - sections) ont été écartées de l'analyse. Les entreprises réalisant un chiffre d'affaires annuel supérieur à 50 millions d'euros sont également écartées de l'échantillon analysé.
Afin de prendre en compte encore plus finement les impacts de la crise sanitaire, les mesures de restriction et le confinement, certains filtres ont pu être désactivés, notamment ceux excluant les entreprises dont le CA était à 0 sur les périodes analysées ou cumulant au moins la moitié de leurs déclarations à 0 sur la dernière année. Certaines déclarations à néant réalisées lors des mois de confinement, de restriction ou lors du mois de juillet ont pu être prises en compte afin de rendre compte de la réalité de l’activité des entreprises.
L'indice de chiffre d'affaires (ICA) mesure l'évolution du CA moyen par entreprise entre une période (ici un trimestre) et la même période de l'année précédente, avec correction des jours ouvrés. L'ICA est affiché dans les cartes et graphiques en base 100 en N-1. Un ICA de 102,1 signifie une augmentation de 2,1% par rapport à la même période de l'année précédente.
Effet de base : un effet de base peut survenir lorsque l’évolution d’une variable entre N et N-1 varie non pas en raison d’une variation du niveau de la variable entre ces deux dates, mais principalement en raison de l’évolution antérieure (entre N-1 et N-2). À titre d'exemple, si une entreprise a subi une forte baisse d’activité entre N-1 et N-2, alors il y a plus de chance que l’évolution soit positive entre N et N-1.
L'indice de chiffre d'affaires cumulé (ICAC) mesure l'évolution du CA moyen par entreprise de la période du 1er trimestre de l'année N au dernier trimestre présenté de l'année N, par rapport au CA moyen par entreprise de la même période de l'année N-1, avec correction des jours ouvrés. L'ICAC est affiché en évolution en % dans les graphiques.
Les secteurs correspondent à la nomenclature d'activités française - NAF rév. 2, 2008 (édition 2015)
- Niveau 1 (sections), soit 21 secteurs.
- Niveau 5 (sous-classes), soit 732 secteurs.
Pour en savoir plus sur l'actualité et les spécificités économiques, financières, juridiques, comptables, fiscales et sociales, consultez les analyses sectorielles sur www.bibliordre.fr
de hausse cumulée de CA sur l'année 2022 par rapport à l'année 2021